Goo, qui n'avait pas ses oreilles dans les poches de ses braies, entendit la remarque déplacée du vil garde... Il lacha la main de Clo, fit volte face et se dirigea d'un pas décidé vers Barrabas.
Mais pour qui te prends tu pour juger ainsi des sentiments d'un homme envers la femme de sa vie ? N'as tu point connu l'amour ? A voir ton air dédaigneux, et tes dires, j'en doute.
Goo sentit le rouge lui monter aux joues, en même temps que la colère coulait à flot dans ses veines.
Je commence a en avoir assez de tes perfidies. Il est grand temps de mettre les choses au clair avec toi !!
Goo attrapa le garde par le col de sa veste et le tira vers le poste de garde.
Ecoute Barrabas, je crois que nous avons un problème et qu'il va falloir le régler sur le champs. Je ne puis laisser passer une remarque de plus. Je pense avoir été suffisement clément avec toi. Je ne puis te laisser salir mon honneur et celui de ma femme plus longtemps. Soit tu prends acte definitivement de cet ultime avertissement, soit je vais devoir en référer au Seigneur et prendre contre toi les mesures qui s'imposent. Je suis quelqu'un de clément, mais il y a un moment ou la clémence risque de passer pour de la faiblesse. Nous sommes arrivé à un point où je dois agir...
Goo sentit ses mains trembler. Il sentit le cuir du col de la veste du garde grincer dans son poing serré. Une irresistible envie de le frapper montait en lui. Il ne voulait s'abaisser à frapper son personnel, et dut luter contre lui même...
Il lacha le col de la veste, non sans l'avoir poussé en arrière...
Maintenant, retourne à ton poste, et que je n'entende plus jamais parler de toi !!
Goo sortit du poste de garde, rejoins Clo au centre de la cour et tous deux se dirigèrent vers la tour.